Les Ruchers Couleur Miel
Ce week-end, la météo est proprement estivale. Entre deux pensées compatissantes pour les glaciers alpins, j’ai emmené Zélie faire un petit tour sur le terrain.
La bonne surprise, c’est que nous y avons rencontré une nouvelle fois Frédéric Lorthiois. Il s’agit de l’apiculteur qui possède le rucher placé sur notre terrain. Il faisait un petit état des lieux de la dizaine de ruches présentes, accompagné par un autre spécialiste en la matière. J’ai pu donc un peu discuter avec eux, et prendre des photos.
De la cire. Joli, hein ?
Si j’écris ce billet, c’est pour deux raisons.
D’abord, lui faire de la pub ! Je sais qu’il y a des Gaumais qui me lisent, et qu’ils sont généralement sensibles à l’écologie (sinon pourquoi traîner sur ce site ?). Voici qui devrait donc vous plaire : Frédéric Lorthiois est le premier apiculteur à se lancer comme professionnel en Belgique (selon mes sources), et il le fait dans une démarche pleinement respectueuse de l’environnement.
Et pour l’avoir directement goûté au sortir de la ruche, je peux vous assurer que le miel de notre terrain est absolument délicieux. Je suppose qu’il en va de même pour les autres ruchers de M. Lorthiois.
Vous pouvez trouver ce miel “Les Ruchers Couleur Miel” dans la région :
- Chez Agrivert, à Virton,
- Au GB de Virton,
- Et bien sur à l’épicerie Lorthiois (père), à Ethe.
Et ma deuxième raison d’écrire cet article, c’est pour affirmer que les abeilles, en plus d’être un précieux maillon de l’écosystème, sont des bestioles éminemment pacifiques (en tout cas cette espèce). Pour prendre les photos de la reine, j’étais en mode macro, avec l’appareil à 20 cm des insectes (mais je tenais l’appareil à bout de bras, mon courage a ses limites) Les professionnels, eux, étaient là, mains nues, juste aidés d’un petit appareil d’enfumage utilisé avec beaucoup de parcimonie, et ils manipulaient délicatement les cadres. Dans tout bon dessin animé, un essaim soumis à pareil traitement aurait pris la forme d’une flèche, d’un missile ou d’une bombe atomique et se serait mis à poursuivre les malheureux apiculteurs au travers du terrain, au son d’une mélodie jouée en accéléré… mais là, non. Absence totale de drama.
Lorsque la construction commencera, en août (espérons !), il faudra faire déménager les abeilles. C’est dommage, mais nous avons l’obligation légale de garantir la sécurité du chaniter. Je ne voudrais pas qu’un couvreur phobique tombe du toit à cause de cela. Heureusement, M. Lorthiois a trouvé un autre terrain tout près qui pourra hébrger nos … euh, SES abeilles.
Toutes les photos dans cet album
sympa comme petit reportage.
alors comme ca la construction commence cet été ? génial, j’suis content pour vous.