[J545] Assurance incendie : la crise des suRprimes
Lorsqu’on s’intéresse aux constructions en bois, la question des risques liés au feu finit toujours par se poser. Je ne vais pas vous faire un exposé sur ce sujet, mais vous renvoyer à mes notes de conférence de 2006 (*voir le résumé en bas de page).
A présent que la maison est fermée, il est temps de l’assurer. Nous reprenons rendez-vous le 18 février chez Dexia (côté assurance).
Et que se passe-t-il quand la gentille employée de Dexia, elle demande à son programme de nous calculer notre prime ? Elle s’étrangle un peu et nous annonce d’une toute petite voix : 572 € de prime annuelle ! Nous nous étranglons beaucoup.
Puis avec un sourire géné, elle décoche la case “maison en bois” et murmure quelque chose comme “Ben là, ça fait 304€”
Donc, par défaut, notre cher banqu’assureur nous gratifie d’une légère surprime de… 88% .
Ensuite, notre interlocutrice téléphone au siège central, qui consent à ce qu’on lui fournisse des données supplémentaires pour voir ce qu’ils pouvaient faire.
A suivre donc !
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* Pour résumer on peut dire que :
1. le bois n’augmente pas le risque d’incendie;
2. en cas d’incendie majeur, le risque de sinistre total est un peu plus important.
3. le bois brûle plus “sainement” (fumées, déformation, …) et les habitants sont mieux protégés.
Les constructions en bois modernes ne sont donc plus considérées comme vecteur de risque, au niveau des assurances. C’est du moins ce qu’on nous avait annoncé à la conférence, et ce que nous avait confirmé notre interlocuteur chez Dexia (côté banque) lors de la conclusion du prêt hypothécaire.
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NB : La formidable illustration de cet article est l’oeuvre du photographe espagnol Chema MADOZ.
Nous allons en parler à notre assureur…