Construire et aménager en bois – Notes de conférence


Cet article correspond à la deuxième partie de la conférence “Construire en Bois” qui a eu lieu samedi 25 mars à 14h00 à Bois et Habitat.

L’orateur pour cette partie était Monsieur Detierre, architecte. Comme d’habitude, cet article n’est que la retranscription de ma prise de note. Des erreur ont pu s’y glisser et l’orateur ne peut être tenu responsable de ce qui suit.

1. Introduction : usage du bois en général

L’engouement actuel pour le bois n’est pas une mode. C’est une véritable évolution de la société, dans le cadre d’une prise de conscience de la nécessité d’un développement durable. Pour peu que le bois provienne d’une forêt raisonnablement gérée, son exploitation contribue à la préservation de l’environnement et ne nécessite pas beaucoup d’énergie. Le bois en grandissant absorbe du carbonne qui n’est libéré que lorsqu’il est détruit (pourriture, feu, …). Une maison construite aujourd’hui stocke donc durablement du carbonne, tout en libérant la place pour de nouveaux arbres dans la forêt. Mais le bois est aussi un matériaux léger, propice à une multitude d’usages. C’est le seul matériau dont on puisse faire toute une maison, meubles compris, et la chauffer en prime.

2. Systèmes constructifs

La construction en bois peut prendre plusieurs formes, qui peuvent aussi coexister sur un même chantier. Le bois présente les avantages d’une relative légèreté autorisant des fondations plus faibles, et d’une capactité à être préfabriqué, autorisant par là un montage rapide sur site. Voyons les techniques de construction :

2.1. Massif

Les parois y organisent l’espace, et sont porteuses. La mise en oeuvre est rapide. Trois sous-systèmes existent :

  • 2.1.1. Empilement de madriers horizontaux. Ce système doit tenir compte du tassement des éléments, et il est nécessaire de prévoir dès la conception le passage exact de tous les équipements (câbles, tuyaux). La mise en place est rapide.
  • 2.2.2. Bois debout. Les madriers sont placés vertcalement, ce qui évite le tassement,
  • 2.2.3. Contre-collé. On crée des panneaux préfabriqués en superposant des couches de bois, ce qui bonne une grande stabilité dimensionnelle.

2.2. Ossature

Dans ce système, la structure de la maison est composée de chevrons et solives espacés de 40 à 60 cm, reliés par des lisses horizontales. Cela forme des cadres (usinés sur le chantier ou en atelier). La structure est porteuse mais ne suffit pas à assurer le stabilité de la structure (elle pourrait se plier et se déformer sous une forte pression). On contrevente donc, généralement à l’aide de panneaux OSB placés à l’intérieur ou à l’extérieur de la paroi.

Les équipement (cables, …) sont placés côté intérieur, dans le contrelatage qui soutient le parement interieur. L’isolation est placée dans les vides de la structure (12, 14 voire 18 cm) éventuellement renforcée par une couche d’isolation externe. Ensuite on place le parement extérieur, sur de nouvelles lattes.

2.3. Poteau-poutre

Ici, la portance est assurée par des poteaux et des poutres de plus grande section, Les parois intérieures, non porteuses, ne servent quà délimiter l’espace. Ceci offre une plus grande liberté d’aménagement intérieur, et la possibilité de dégager de grands espace, et de grandes ouvertures sur l’extérieur.

3. La charpente

Auparavant, la charpente était organisée en fermes, larges poutres espacées et triangulées, qui soutenaient tout le toit. Des pièces entières peuvent s’y loger. Actuellement, on utilise généralement un système de fermes allégées, qui permettent un montage rapide (préfabriquées en atelier) mais encombrent totalement les combles.

4. Le Bardage

On appelle bardeaux des ‘tuiles’ de bois, qui peuvent servir aussi bien à couvrir les toitures que les facades. Mais il s’agit d’un matériau couteux (puisqu’en tout endroit de la surface, 2 épaisseurs se superposent) et long à mettre en oeuvre. On lui préfère généralement le bardage en planches, qu’il soit vertical, horizontal ou diagonal parfois.

Le choix de l’essence est primordial. Elle devra être durable, stable. Si ce n’est pas le cas, elle devra être traitée de manière adéquate. La mise en oeuvre devra retenir toute l’attention. La ventilation et l’espacement en particulier.

Question : Quid des débordements ? Réponse de l’architecte : les débordements de toit, d’appui de fenêtre, doivent être évités. En effet, ils protègeront une partie du bois des intempéries et du soleil, et freineront son grisonnement naturel. Le reste de la paroi n’étant pas protégé, cela accentuera les différences de ton durant la période de ‘grisonnement’ du bardage (tous les bois, même protégés, grisonnent. Si vous ne supportez pas cette idée, il vaut mieux abandonner l’idée du bardage).

C’est donc déconseillé esthétiquement, et inutile structurellement : le bardage bien mis en oeuvre ne doit pas être protégé de la pluie et du soleil. Il vieillira en gardant ses qualités, pendant des dizaines d’années. La référence aux chalets suisses et à leur lagres débordement est erronée : dans les alpes c’est pour protéger de la neige les abords de la maison.

Question rétification : ne devrait pas affecter énormément le phénomène de grisonnement (NdQat : contradictoire avec Nat & Progr)

Question : Bon bois de structure : le châtaigner excellent (bug proof) mais toutes les essences classiques résistent bien… à la condition impérative d’être bien mises en oeuvre (rester sec!)

Voilà. La troisieme partie de la conférence sera plubliée d’ici peu.

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