Batibouw 2007


Batibouw, c’est le salon national du bâtiment. Je dis ça pour les Français qui me lisent; les Belges ne peuvent pas y avoir échappé. Les média en parlent, et soudain les pubs radio vous font prendre conscience à quel point ne pas posséder une porte de garage sectionnelle à commande séquentielle hydropneumatique est une faute de goût.

Des milliers de m², 370.000 visiteurs en une dizaine de jours… Batibouw est un passage obligé pour le futur constructeur. Je vois ça comme un rite initiatique, une sorte de bizutage. Après avoir affronté Batibouw, vous pourrez faire face à toutes les vicissitudes du projet de construction. Si ensuite un aïeul vous déclare “J’ai fait la guerre, moi, jeune homme !”, vous pouvez redresser la tête et lui répondre “Et moi j’ai ‘fait’ Batibouw.”

Voici donc le récit de notre épopée…

Tout d’abord, il faut vous avouer qu’on a un peu triché : on a obtenu des pass professionnels.

Les journées professionnelles, c’est formidable. Au lieu de devoir se coltiner des milliers d’abrutis moyens qui ne pensent qu’à leur petit projet à eux et qui encombrent les allées en admirant benoitement des rangées de boîtes-aux-lettres en aluminium brossé à 2.000 €, au lieu de ces idiots disais-je, on côtoie des milliers de distingués professionnels. Les professionnel, à Batibouw, encombrent benoitement la même allée, mais eux, ils portent autour du cou un splendide badge attestant de leur professionnalisme.

Nous par exemple, en 2006, nous étions d’éminents spécialistes d’Idelux. Et cette année nous représentions fièrement Dexia.

Mais il n’y a pas que des tire-au-flanc comme nous aux journées professionnelles. D’une part, je crois avoir repéré deux ou trois vrais visiteurs professionnels. Ou alors c’étaient des gens qui voulaient le faire croire. Eux, on les a croisés le vendredi matin, plutôt.

D’autre part, le vendredi après midi, le salon se transforme. Toutes les grosses boîtes, avec leur gros stand, invitent leurs gros clients (professionnels) à admirer leurs gros outils/saunas/parpaings/modèles de villa . Et Batibouw se transforme en une sorte d’apéritif de mariage avec bière, mousseux et petit fours, serveuses et vestons. Nous là dedans, après trois heures de train et 4 heures de visite dans les pattes nous déambulons le gosier sec au milieu de tous ces gros cimentiers qui pintent. Rage ! S’il est vrai que le Belge a une brique dans le ventre, je peux vous assurer qu’elle est poreuse.

Mais trêve de digression. L’avantage des journées professionnelles c’est quand même moins de monde dans le salon, et puis des interlocuteurs encore ‘frais’ (et là, je n’évoque pas le bière, mais la fatigue. Honnêtement, je les plains). Nous n’étions pas là pour faire de l’anthropo-sociologie, mais pour trouver des infos. Voyons cela…

Tout d’abord, nous y allions pour préciser un peu les questions relatives à l’ossature. Rencontrer Ecobati (qui feraient mieux de virer la musique de leur site !) et Isoproc. (qui devraient mieux mettre leur nom en valeur sur leur stand !) nous a permis d’approfondir nos connaissances et d’imaginer notre ossature idéale. Et puis nous avons pris conscience qu’on s’était focalisés sur les murs extérieurs, mais qu’on avait totalement oublié d’envisager les parois intérieures et les sols. Nous avons donc (partiellement) comblé cette lacune. Nous avons aussi reçu de bon échos de la firme Jean-Luc Martin, ce qui est toujours positif.

Aussi, nous sommes allés voir le Stand de la Région Wallonne pour avoir les dernières infos concernant les primes. Il n’y a pas grand chose qui bouge nous concernant. En revanche, toujours aussi difficile de savoir à quelles conditions un poêle-chaudière rentre dans le cadre de la prime de 1500€.

Ensuite nous avons pu nous concentrer sur des choses moins fondamentales, comme les portes. Il faut savoir que les portes exposées à Batibouw coutent rarement moins de 300€ HTVA. A comparer avec les “portes à peindre” complètes à 45€ TTC qu’on peut trouver dans les grandes surfaces de bricolage. Mais nous nous y intéressions surtout pour la porte coulissante du bureau. Nous avons trouvé l’un ou l’autre modèle sympa. Le fait que cela coûte au moins 2000€ nous a quand même un peu refroidis.

Et puis il y a aussi les placards. Nous aurons pleeeeein de placards. Dans le vestiaire, les chambres, le couloir … Alors nous avons regardé les placards. Il y en a des beaux. Et chers, bien entendu !

J’ai comme l’impression qu’il faudra s’inspirer des styles qu’on aime… et les faire réaliser par un bon artisan pas trop cher.

Nous avons par ailleurs trouvé un chouette revêtement de sol pour la cuisine et la salle à manger. De la pierre bleue pas trop sombre. La finition Patio de chez Pierre Bleue Belge

Par rapport à un carrelage, c’est plus beau, plus lourd (pour l’inertie de la maison) et ‘local’. Mais aussi plus cher, et cela nécessite une pose particulière (voir en page 10 de ce document ) Enfin, c’est un des modèles les moins chers de leur gamme : 45€/m². Et peut-être que la concurrence aura des modèles aussi plaisants et moins chers (mais pas de la pierre asiatique, par principe !)

Si on ajoute un contact très sympa avec le Cluster Eco-Construction, quelques jolies mosaïques, des stores en bambou, au final, vers 17h30, nous en étions là. C’est là que nos forces nous ont lâchées. Nous n’aurons donc pas pu voir les cuisines, les salles-de-bain et autres canapés, mais las! , nous avons jeté l’éponge.

Nous sommes allés manger un bout en ville et avons repris le train. A 22h30, nous étions dans notre lit.

Crevés. Mais on a ‘fait’ Batibouw. Ouais M’sieur !

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