Qatsite 2.0

En général, ce blog est plein d’entrain, d’optimisme et de beaux idéaux. Et c’est vrai qu’en général, notre projet est beau, enthousiasmant, passionnant. Mais bon, notre terrain n’est pas situé à Bisounours City, et c’est pas des Petits Poneys qui paissent derrière. On est dans la vraie vie, et dans la vraie vie, il y a des jours où tout foire. Des soirs de déprime. Ce soir par exemple…

Déjà la nuit d’hier a été passionnante, lorsque j’ai réalisé à 2heure du matin que les accessoires qu’on avait reçus pour les panneaux solaires n’étaient pas destiné au type de montage que nous avions demandé. Malgré la rapidité de Consolar pour corriger l’erreur (les bons accessoires ont été livrés vers 10h00 du matin), je n’ai pu dormir que 3 heures la nuit dernière, avant d’aller annoncer (à 7h00) à notre couvreur que la pose de panneaux était une fois de plus reportée (je détaillerai cela dans un épisode de ma saga “20 cateurs chrono”…)

Du coup le couvreur a commencé un chantier ailleurs, et nous voilà reportés de 8 à 10 jours pour la pose des capteurs (qui conditionne pas mal d’autres trucs). Joie.

Mais la goutte d’eau – c’est le cas de le dire – a été lorsqu’un gros orage a éclaté ce soir. Toujours un peu inquiet à propos de la tenue des bâches qui recouvrent les futures fenêtres, je suis passé sur le chantier à 23h00, sous la pluie. Je m’attendais bien à une petite fuite possible (notre pare-pluie n’est pas detiné à recevoir une telle quantité d’eau en direct) mais pas à ce point. Les ardoises jouent bien leur rôle là où elles sont placées, et il n’y a pas d’infiltration dans ces zones. Encore heureux.

Mais là où il n’y en a pas encore (futur emplacement des capteurs), ce sont 5 ou 6 infiltrations, certaines assez importantes pour provoquer une flaque qui ruisselait elle-même vers le rez, que j’ai découvertes. Tu parles d’un pare-pluie ! C’est bien simple, si les ardoises n’étaient pas encore posées, je ferais tout arracher et recommencer à Jean-Luc martin ! Pendant les 20 prochaines années, lorsqu’il y aura un orage un peu fort, je me dirai que si une ardoise lâche, nous risquons d’avoir une infiltration dans notre chatpente (non traitée) et notre isolation. Quelle sérénité!

Voilà. il est une heure et demie du matin. Je suis passablement épuisé, et au lieu de dormir, je sirote une Grimbergen tiède en rédigeant cet article, avec le moral à la même altitude que notre puits canadien. Ah, à ce propos, j’avais oublié de vous dire. Il y a une fuite dans le puits canadien (ce qui occasionne des infiltrations à la cave). On devra sans doute tout déterrer et remplacer une des conduites.

Parfois, j’envie ceux qui commandent sur catalogue des maisons clef sur porte. Peut-être que certains se font refiler de la merde, mais eux, au moins, ils baignent dans la douce torpeur de l’ignorance. Les veinards.

Allez, il est temps d’aller au lit. Demain à 9 heures, Andaholtz me livre des matériaux. Je me demande ce qui va arriver à leur camion… probablement qu’il prendra feu au pied de la maison.