[J403] Les chassis à l’huile, c’est plus difficile… – Episode 3
Résumé : Il semble que nous avons été un peu optimiste concernant le temps nécessaire pour protéger nos châssis. Une journée de travail par couche, à deux, ce sera peut-être un peu court. Hier, nous n’avons pas pu terminer la couche de fond… Dimanche matin, nous voilà à nouveau sur le pont, prêt à achever d’appliquer la sous-couche (deux ou trois éléments) , et à entamer la lasure…
La première partie du programme se déroule selon nos prévisions, et nous pouvons bientôt déboucher notre premier pot de lasure.
Une lasure est un produit qui colore le bois (ou un autre matériaux poreux) tout en laissant les veines de celui-ci apparaître, contrairement aux laques qui laissent un film opaque au travers duquel le bois n’est plus visible. Le produit que nous avons choisi d’utiliser est une lasure coloris “noyer” de marque Leinos, composée aussi principalement d’huile de lin. Voyez ci-dessous les tests avec une sous-couche seule, puis une et deux couches de lasure.
Contrairement à nos espoirs, l’application de la lasure n’est pas évidente. Certes, on voit où l’on applique le produit, mais comme il est translucide, il est nécessaire d’en appliquer la même quantité partout, et particulièrement dans les rainures et sur les bords, où toute accumulation entraine des coulées qui resterons très visibles si on ne les corrige pas avant séchage. Il faut donc longuement travailler l’huile. Les premiers essais ne sont pas parfaits, loin de là. Tant pis, nous aurons des petits défauts de couleur sur certains châssis.
Mais le vrai problème, c’est que c’est long. Terriblement long. Dimanche soir, après avoir tout donné (Gom jusqu’à 19h00, moi jusqu’à une heure du matin), nous n’avions réalisé que 2/3 de la première couche.
Toujours une photo de la sous-couche.
Impossible dans ces conditions de s’en sortir seuls le weekend prochain. Même en travaillant durant les deux jours. On va devoir faire appel à l’équipe !
