[J475] Grosse colère


(nb : rédigé en avril 2009 – événements de début décembre 2008)

Je m’aime pas parler (ou écrire) à propos de choses négatives ou désagréables. Pourtant, il faut à présent ouvrir un chapitre noir de notre construction, qui s’est déroulé au début du mois de décembre 2008. Je rassemble tout en un gros article indigeste, et comme ça on pourra passer à la suite.

1. Le point sur la situation : en novembre 2008, la maison en est là :

sud - 20/11

- Pas de lattage
- Pas de bardage
- Au sud, pas de fenêtres au rez. A l’étage, pas d’étanchéité, et donc le besoin de maintenir les bâches.

La maison n’est pas du tout prête à affronter l’hiver. Je ne peux pas non plus placer de câble ou de canalisation, vu les risques de vol. De plus :

- La météo, pour la première fois depuis des années, est aussi immonde qu’on peut s’y attendre en fin d’automne. D’où retard.
- Lorsque la météo le permettait, les ouvrier ne sont pas toujours présents malgré les promesses. D’où retard.
- Des erreurs (seuils, …) nécessitent des travaux supplémentaires. D’où retard.

2. La (grosse) goutte d’eau…

Le véritable problème, celui qui m’a fait monter sur mes grands chevaux, cela a été lorsque les menuisiers sont passés pour poser des cadres* sur la façade sud, le 4 décembre. Pour ce faire, ils ont du enlever les protections que j’avais posées. Puis ils sont partis, sans avoir assuré l’étanchéité de leur travail, et sans replacer les protection.

La pluie est arrivé (violente). La pluie est repartie. Toute la pluie ? Non ! Une certaine quantité a préféré rester dans notre façade.

Infiltration jusqu'au rez

A postériori, il s’avère qu’il n’y a eu qu’une seule infiltration. Mais l’eau a pu imbiber le bas d’un caisson d’isolant, se répendre sur le sol de la chambre, se faufiler entre les étages imbiber une autre partie de l’isolation, et faire deux jolies flaques au rez.

Échec critique sur mon jet de zénitude. Mode berserk engagé.

Simultanément, je monte sur mes grands chevaux et au créneau. Coup de fil à l’architecte, mail enflammé, convocation d’une réunion pour le mardi. Le mardi (9 décembre) venu, je ne suis toujours redescendu ni de mon créneau, ni de mon cheval. L’architecte est éberluée. Les points sont à nouveau mis sur les “i”.

Infiltration + isolant... paaas bon

Ouate de cellulose et eau : Fail !

3. Bricolage

Mais ce n’est pas fini : après quelques jours d’intempéries (passés à ronger le frein que j’avais piqué à un de mes grand chevaux, il faut suivre) et un jour ou deux de non-intempéries (passés à simplement râler), un ouvrier est revenu enfin sur le chantier pour poser du lattage. Mais c’est n’importe quoi. J’ai l’impression qu’on l’avait envoyé pour faire de la figuration : pas d’instructions précises, pas de connaissance du contenu des réunions de chantier précédentes… bref, le pauvre ne place pas la bande d’étanchéité convenue sur le coin de la façade avant de latter : travail à refaire.

Pas de bande d'étanchéïté. Fail!

Pas de bande d’étanchéité : Fail !

Au passage, il déprotège des fenêtres et repart sans les reprotéger (ça me rappelle quelque chose). Devinez la suite…

Créneau, cheval, réunion…

Finalement, l’engagement est pris de fermer la maison avant Noël. Et surtout d’envoyer dorénavant des ouvriers AVEC DES INSTRUCTIONS PRÉCISES dès que le temps (particulièrement pourri) le permet.

4. Conclusion

A la fin de ce récit, nous sommes aux alentours du 12 décembre. Je suis complètement lessivé par la gestion du chantier. Je n’ai plus envie d’y mettre les pieds, plus envie d’écrire à ce propos. La première envie me reviendra très vite, un peu par nécessité. En revanche, la motivation pour écrire va mettre près de 4 mois à faire surface. Mais me revoilà !

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Commentaires des lecteurs

Puis-je rajouter une couche en indiquant que ton entreprise utilise, au vu des photos, une méthode de ventilation pour le bardage qui est déconseillée par le CSTC…
Assure-toi quand même que la ventilation peut se faire de manière correcte sur toute la façade (y compris autour des fenêtres, en pied de façade, et au raccord avec la toiture)… On peut en discuter une fois sur place si tu le souhaites…

Hello !

Cela n’apparaît pas vraiment sur les photos, mais à la base et au sommet, le lattage est interrompu sur une dizaine de cm tous les mètres, et un petit grillage est appliqué sur ce trou pour éviter l’intrusion d’insectes.

Comme il y a lattage + contre-lattage, l’air est censé pouvoir circuler + librement sous le bardage.

Tu confirmes que le CSTC déconseille cela ?