• Murs intérieurs
Les parois intérieures aussi sont composées d’une lasagne de matériaux (j’aime bien cette analogie, mais elle donne faim), mais la recette est ici plus simple.
Contrairement à l’enveloppe du bâtiment, les parois intérieures n’ont pas besoin d’être super isolées (sauf dans le cas de la séparation entre la zone de vie et la zone de service, plus froide), et l’humidité n’est pas un problème (sauf peutêtre dans la salle de bains et la buanderie). En revanche, l’isolation phonique est importante. Afin d’améliorer celle-ci, nous avons prévu de multiplier les matériaux, et ainsi les plages de fréquences bloquées (dans la cadre de bruits aériens).
Coupe d’une paroi typique
1. Fermacell 12mm – Comme pour la face interieure de l’neveloppe du bâtiment, un Fermacell est utilisé en parachèvement. Il apporte de la masse, de l’isolation phonique, est plus solide qu’une placque de plâtre conventionnelle.
2. Panneau Panterre – Dans les zones bruyantes, le Fermacell est doublé d’un panneau Panterre (mélange de cellulose, de papier et de lin) qui offre d’excellents propriétés accoustiques.
3. Zone d’air – Une zone d’air immobile a un effet d’isolation accoustique.
4. Isolant - Dans les cloisons entres les pièces de vie, un matelas de cellulose d’un épaisseurd e 6 ou 8 cm est placé. Dans les cloisons entre le couloir et les pièces de vie, la cellulose est remplacé par un matelas de fibre de bois, possédant unpouvoir d’absorbtion sonore différent. Ainsi, on déphase, on casse les bruits.
5. Un second fermacell pour fermer la cloison.
