BUDGET ET RENTABILITE

Précédent : le toit Retour au sommaire Suivant :

Avant d’avancer dans ce chapitre, un petit coup de gueule : j’en ai marre que les investissements d’économie d’énergie soient systématiquement évalués en terme de rentabilité. “Est-ce que rajouter 2m² de capteurs solaires va permettre un amortissement aussi rapide ?” “Est-ce que c’est rentable d’investir autant dans une isolation performante ?”…

Mais bon sang, c’est quoi cette vision des choses ?

Vous vous posez la question de la rentabilité et de l’amortissement

- de votre TV (“vu sa consommation, sa diagonale et l’usure de nos yeux, …”) ?

- de votre machine � laver (“Chérie, avec une moyenne de 250 lessives par an, il vaut mieux faire l’achat d’un machine avec 6 kilos de capacité � condition de ne pas posséder plus de 34% de textiles rouges, …”) ?

- de votre toit ouvrant (“Voyons, sachant qu’il y a 210 heures de soleil par ans sur mon trajet vers le boulot, …”) ?

- des études de vos enfants (“Sachant que c’est plus cher mais qu’il gagnera plus, …”) ?

- de votre cuisine (Avec un four � air plusé, nous gagnerons 4 minutes sur un repas standard, ce qui signifie…) ?

Diminuer notre consommation énergétique est une urgence et une priorité, si le budget le permet. Et les calculs de rentabilité doivent s’estimer pour comparer des options entre elles (plus d’isolation, ou plus de panneaux solaires, par exemple).

Finalement les seules limites sont celles de la bétise (faut pas exagérer quand même) .

Ceci étant posé, il est évident que notre maison est plus couteuse qu’une maison “standard” de même superficie. Ce surcout est partiellement compensé par la part d’auto-construction et par le fait de postposer certaines finitions (planchers de l’étage,…).

Précédent : le toit Retour au sommaire Suivant :